Il pleut à la fois les cordes de nos rêves d'évasions et les hallebardes de nos gardiens ; nous nous sentons tiraillés sous cette mitraillade liquide.
Le vent nous souffle une réplique de la tempête, nous piégeant dans un feedback shakespearien : de grands flashs illuminent la scène de nos vies si courtes en déchirant l'étoffe du ciel.
Les éléments sont déchaînés, cet état ne nous est pas permis à nous autres prisonniers.
La montée des eaux plonge la maigre Élise dans un profond désarroi : trop de bouillon pour la soupe et pas assez de viande.
Harpagon, qui a appris à nager le crawl dans un coffre-fort, tombe à pic en coulant à pic : il repêche sa fille in extremis.
Knock embrasse Élise sur la bouche et lui pétrit les seins : le travail du secouriste rachète le repos du guerrier.
L'orage s'éloigne ; d'un arc-en-ciel, il tire ses dernières flèches ; Jupiter n'étant guère accoutumé au maniement de cette arme, Cupidon l'épaule.
Notre camp a été battu par les flots mais n'a pas sombré : voilà une nouvelle capitale !
Mes chaussettes sont humides, je n'ai rien d'une archiduchesse ; le dégât des eaux nous retire toute noblesse, je me sens boueux.
Criant au miracle, le prétendu abbé Faria refuse de quitter sa baignoire funèbre avant d'être curé à fond ; sortant de sa réserve, le directeur lui passe un savon ; je serais curieux d'explorer la datcha de ce privilégié...