mercredi 31 octobre 2012

Buenas tardes amigo



En 1994, les faux frères Ween parlaient l'espagnol comme une vache mexicaine. Un pistolero ayant buté la grammaire, les accords ancestraux partaient en couille et la famille entra alors dans une phrase dangereuse. L'après-midi, qui auparavant était aussi chaud et féminin que la petite sœur était bonne, se mit à l’hombre du soleil couchant. Le soir tomba, maquillé en mec dans une soirée déguisée où l'effroi valait six trouilles, ce qui créait un déséquilibre certain et suffisant pour se casser la gueule. Le lendemain matin fut magnanime, la vengeance n'étant pas un plat servi au petit-déjeuner. Comme c'était un jour de tous seins, tout rentra donc dans l'ordre : l'après-midi et le soir (en espingouin bonnet blanc et blanc bonnet dans le soutif de l'emploi du temps bien rempli) ne tardèrent pas à refaire du genre, son genre à elle, la tarde qui nous fait des avances, les avances de la nuit, de plus en plus pressantes avec le passage à l'heure d'hiver.